Outre que les vérifications de fonctionnement relèvent de l’obligation, leur périodicité change selon le type de machine, ce qui oblige le responsable ou le chef d’entreprise à faire preuve de vigilance. Que faut-il retenir à ce sujet ?
Fréquence de contrôle des engins de chantier : tout savoir
Les appareils manuels de levage ; comme des palans par exemple ; doivent faire l’objet d’une vérification très régulière puisqu’un organisme de contrôle devra se déplacer sur site tous les trois mois. Ce n’est pas la même chose pour les appareils mobiles équipés d’une fonction de levage pour lesquels la fréquence de vérification est moins régulière : tous les 6 mois. Les dispositifs de préhension et les accessoires de levage ; quant à eux ; sont à faire examiner par des professionnels extérieurs une fois par an.
Tous les autres engins de travaux publics ; du fait de leur fréquence d’utilisation ; des poids soulevés et des terrains ; seront à vérifier tous les ans. Attention, car au-delà de ces vérifications obligatoires, demandés par le Code du Travail, il faut également se référer à ce qui est préconisé par le fabricant de toutes les machines et procéder à des examens qui peuvent être plus ou moins réguliers, sur les vérins, les étrésillons et les blindages, notamment dans le but de les nettoyer, de graisser les pièces qui doivent l’être pour un parfait fonctionnement de la machine, tout comme on enjoindra une personne compétente à vérifier les bagues d’étanchéité. Si on a peur de se tromper, cela peut faire l’objet d’une visite par ces mêmes organismes de contrôle indépendants qui sont certifiés et reconnus.
Pourquoi faut-il faire vérifier ses engins de chantier ?
Faire des vérifications tous les trois mois ? Il est certain que l’on peut considérer cela comme une vraie contrainte quand on est un pro. Pourtant, il convient de mesurer les risques, pour s’apercevoir que cela relève plutôt du bon sens, afin d’assurer en premier lieu la sécurité de ses salariés, mais aussi vérifier que l’on travaille avec des machines fiables sur lesquelles on peut encore compter pendant quelques années. Leur coût à l’achat étant parfois prohibitif, les pros entendent retarder le plus possible le moment où le document délivré par l’organisme de contrôle stipulera que l’engin de chantier ou de levage est soumis à un déclassement final ; des termes pour désigner tout simplement la fin de vie de la machine et l’impossibilité de l’utiliser à nouveau.
Une pièce défectueuse prête à casser, un boulon mal vissé, des pièces qui ne sont pas suffisamment graissées : en premier lieu, l’entrepreneur constatera que la machine peine davantage pour effectuer sa tâche. Cela peut endommager le moteur, ce qui n’est jamais bon, mais la situation pourrait être bien pire. Une pièce qui casse alors qu’un salarié utilise la machine ou se trouve à proximité et c’est l’accident : qui sait ce qu’elle transporte à ce moment-là en termes de taille ou de poids ? Mais cela peut être aussi le signal sonore quand l’appareil recule qui ne fonctionne plus et une personne peut se retrouver écrasée.
Les accidents et les décès n’arrivent pas qu’aux autres sur un chantier. Il ne faudrait pas que la responsabilité du chef d’entreprise soit engagée, sous prétexte qu’il trouve que la vérification périodique de ses machines est trop contraignante. D’autant qu’il existe des solutions : il est tout à fait possible de programmer à l’avance les visites pour les différentes machines, ce qui simplifie considérablement la logistique et faire appel aux mêmes organismes de contrôle pour différentes tâches.













