Tout à fait récemment, l’État a organisé une conférence de consensus autour des mesures qu’il souhaite apporter en réponse au problème de la récidive en France. La politique de la nouvelle Grade des Sceaux, Mme Taubira, est inédite en la matière.
L’institut pour la Justice rapporte que cette concertation n’en était pas une et que le « Gouvernement doit renoncer aux préconisations dangereuses de cette conférence et organiser un véritable débat. »
En effet, la Garde des Sceaux, en accord avec le Premier Ministre français indique qu’il serait bon de supprimer les peines plancher, de développer des alternatives à l’incarcération et des aménagements de peine, de systématiser les libérations conditionnelles quand cela est possible et surtout refuse d’augmenter le nombre de places de prison en France.
S’obstiner dans cette voie pourrait être dangereux pour la sécurité des français et ne pas apporter de réelle solution quant à la diminution de la criminalité en France.
L’institut pour la Justice rappelle que la prison est nécessaire afin d’asseoir l’autorité de l’État. Elle possède une utilité dissuasive en amont et annihilante pendant l’incarcération. Il ne faudrait pas oublier qu’un criminel en prison est un criminel qui ne commet pas de nouveaux forfaits.
Or l’IPJ souligne qu’aucune association de victimes ni aucun policier n’a été invité à débattre lors de cette conférence de consensus, pourquoi ?
L’Institut pour la Justice rappelle alors qu’il serait bon d’avoir une vue d’ensemble du problème de la criminalité et surtout de prendre en compte toutes les solutions possibles pour y pallier.
Par sa réflexion l’IPJ ouvre de nouvelles perspectives et donne les moyens aux autorités de l’État de s’approcher au plus près de la réalité du terrain comme l’association la vit la chaque jour. L’IPJ appelle clairement le gouvernement à renoncer à certaines des propositions qui figurent dans ce consensus et à ouvrir un réel débat avec toutes les parties concernées.