Le baptême est un moment important de la vie d’un Chrétien, un moment que l’on marque en offrant au nouveau baptisé une médaille. Mais d’où vient cette tradition ?
La cuillère en argent, ancêtre de la médaille
Si depuis quelques décennies, la marraine et le parrain offrent au baptisé une médaille de baptême, il n’en a pas toujours été ainsi.
Avant cela, ce furent des bijoux et de l’orfèvrerie. C’est même de là que vient l’expression « naître avec une cuillère en argent dans la bouche » car il était coutumier d’offrir au nouveau-né tout juste baptisé une cuillère en argent, mais également un gobelet, un porte-serviette ou encore un coquetier, à chaque fois réalisé en métal précieux, que ce soit de l’or jaune ou même de l’argent.
Bien évidemment, une telle pratique n’était pas accessible à tout le monde. Seule la tranche la plus aisée, les nobles et les bourgeois fortunés pouvaient ainsi offrir un bijou ou un objet en métal précieux. C’était même un signe distinctif.
Avec la révolution industrielle de la fin XIXe siècle et du début du XXe siècle, les mœurs ont changé. Les gobelets et couverts en argent furent moins prisés. Les médailles dont les coûts baissèrent prirent alors le dessus pour finalement être le présent qui est remis de manière systématique au nouveau venu dans la famille des Chrétiens.
D’ailleurs, on le constate dans les boutiques de médailles de baptême telles medaille-de-bapteme.fr que puisque l’on n’y trouve désormais rien d’autre que ce bijou. Il faut dire qu’il est devenu extrêmement rare qu’un autre présent soit offert au baptisé.
Enfin, si l’on veut respecter la coutume, c’est à la marraine que revient l’honneur de choisir la médaille.