Le référencement naturel : si naturel que ça ?

Revenons quelques instants à l’époque où Internet n’existait pas. Ou du moins, n’était pas autant présent qu’à l’heure actuelle. Lorsqu’on désirait trouver les coordonnées d’un professionnel, on avait tous le réflexe page jaune. Et pour cause, la plus part des entreprises (sérieuses) y étaient référencées. Certaines pouvaient être plus ou moins mises en avant grâce à des encarts que ces dernières payaient bien évidemment plus cher qu’un emplacement classique. Le rangement des sociétés était fait par tri d’activité puis à l’intérieur d’une activité par ordre alphabétique. Avec Google, cela se passe totalement d’une autre façon. Faisons le point.

Où sont passées les entreprises aux gros encarts des pages jaunes ?

Pour faire l’analogie, on pourrait dire que désormais cela correspond aux entreprises qui, de la même manière qu’avant, investissent de l’argent pour être visibles. Sauf que cette fois-ci, cela permet d’être tout en haut des résultats des moteurs de recherche. Dans un encadré mis en avant où est spécifié en plus petit qu’il s’agit d’une publicité. Avant on ouvrait son bottin, maintenant on tape sa recherche sur Google, mais le résultat pour les entreprises qui désirent être visible est le même : il « suffit » d’investir suffisamment pour être le plus vu ! Et désormais, si on veut être vu et qu’on a le budget pour, on est sûr de l’être.

Cette partie des moteurs de recherche est donc ni plus ni moins qu’un espace publicitaire. Mais en dessous de cet espace, on est censé retrouver les résultats dit « naturels ». C’est à dire qu’une fois votre requête saisie et votre recherche lancée, on ne va pas, comme à l’époque de l’annuaire papier, vous classer les résultats par ordre alphabétique, mais bel et bien par ordre de pertinence.

Comment peut-on juger de la pertinence d’un site Web de manière automatisée ?

En fait, Google, et les autres moteurs de recherche, se basent sur divers critères analytiques pour déterminer de la pertinence ou non d’un résultat par rapport à une expression recherchée. On peut affirmer qu’au moment de l’explosion du Web, vers le début des années 90, avant l’éclatement de la première bulle internet, Google a su déterminer la pertinence d’un site mieux que ses concurrents. Puisque rapidement il s’est imposé comme un moteur de référence dans la plus part des pays occidentaux. Mais tout succès entraine des complications. Le retour de bâton a été simple : des personnes curieuses, entreprenantes ou bien opportunistes se sont penchées sur l’algorithme de Google pour en comprendre son fonctionnement et ainsi être capable de le tromper. Car une bonne position dans un moteur de recherche assure un trafic ciblé garanti !

C’est ainsi que petit à petit de plus en plus de personnes s’y sont intéressées et ont pu en profiter pour faire grimper leur propre site Internet ou proposer des prestations à des sites tiers. On a rapidement compris que les atouts majeurs résidaient dans le fait d’avoir un contenu pertinent, contenant les termes et les mots clefs avec les-quels on espérait être retrouvé sur Google mais aussi et surtout qu’il fallait avoir un maximum de liens pointant vers notre URL. C’est comme cela qu’est né le métier de consultant référencement Google et que les premières entreprises spécialisées en référencement se sont développées. Actuellement le marche est en pleine expansion et cela n’est pas prêt de s’arrêter, même si google fait tout pour y mettre fin. Surtout en essayant de faire tomber les sites administrés par des référenceurs peu scrupuleux, qui positionnent des sites Web très peu pertinents, dans les-quels on ne trouve aucune information sérieuse et où les publicités sont largement dominantes. On appelle généralement ce genre de sites des MFA (Made for Adsense).

Adsense étant la plus grosse régie publicitaire sur le Web. Facileme à mettre en place, techniquement très au point, la plus part des référenceurs l’utilisent pour leur MFA. Et ironie du sort, devinez à qui cette régie appartient-elle ? Vous l’aurez compris, à Google bien sûr 😉