Il y a 8 semaines de cela, le consortium Renault-Nissan devenait actionnaire majoritaire du constructeur russe connu pour commercialiser la marque Lada avec comme objectif de devenir le groupe numéro 1 au monde dans le secteur de l’automobile d’ici à 6 ans.
Des ventes dans le rouge
Après avoir fait son entrée dans le capital de l’entreprise russe en 2012, la marque au losange devient donc actionnaire majoritaire avec Nissan. Le premier détiendrait 33,01% et Nissan 17%, soit un total de 50,01%.
Cette prise de contrôle tombe à pic pour Avtovaz qui est dans le rouge. L’ancienne entreprise nationalisée a en effet connu une brusque baisse de ses ventes de 12% en 2013, après des années d’une croissance insolente. L’année 2014 se révèle d’ailleurs guère plus brillante.
En s’associant à Avtovaz, le groupe Renault – Nissan voit ainsi la possibilité de profiter de toute la structure du constructeur russe. L’objectif premier est pour le moment de remettre leur nouveau partenaire sur les rails en le modernisant, car il a hérité des lourdeurs de l’ère soviétique. Dans un second temps, les usines russes devraient produire toujours plus de modèles de la marque Renault. Pas question toutefois d’exporter en fabriquant par exemple les Clio 4 et autres modèles réservés à l’Europe.
Enfin, l’objectif à moyen terme est que cette nouvelle alliance puisse monter sur la plus haute marche du podium des fabricants de véhicules légers dans le monde. Pour le moment, les trois marques réunies sont au pied du podium, en quatrième place. Les ambitions de Renault pour 2020 sont donc tout à fait réalistes.