A la maison après le mariage

Les époux sont égaux en droit dans le mariage et se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance. Les violences conjugales sont des fautes reconnues comme cause de divorce par la loi et punies.

Les époux sont soumis à l’obligation d’une communauté de vie, soit une communauté de toit. Ils sont co-titulaires du bail de leur habitation, même s’il a été conclu par l’un d’eux avant le mariage, et ils ne peuvent, l’un sans l’autre, résilier ce bail ou vendre l’habitation ou les meubles qui la composent. Ils peuvent toutefois avoir des domiciles distincts, pour raisons professionnelles.

Les époux contribuent aux charges du mariage à proportion de leurs facultés respectives. Celui qui ne respecte pas ce devoir peut être contraint par les tribunaux à verser une pension alimentaire à son conjoint. Une fois acquitté des charges du ménage, chaque époux peut disposer des ses gains et salaires. Chacun des conjoints garde également libre pouvoir sur ses biens personnels.

Chacun des époux peut passer seul des contrats qui ont pour objet l’entretien du ménage ou l’éducation des enfants. Ces dettes engagent les deux époux, sauf lorsqu’elles sont manifestement excessifs ou déplacées.

Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille et pourvoient à l’éducation des enfants afin de préparer leur avenir.

L’Etat-civil après le mariage

En France, il est usuel que la femme porte le nom de son mari mais il n’y a, en réalité, aucune obligation à cela ; la jeune mariée peut tout à fait garder son nom ou encore l’ajouter à celui de son époux. En cas de modification, il faut penser à en informer les administrations avec une copie du certificat de mariage, afin de faire changer la carte d’identité, le passeport, le permis de conduire, la carte grise et la carte d’électeur sans oublier l’employeur, le centre de sécurité sociale, la mutuelle, la caisse de retraite, le centre d’impôts et la banque.

Pur plus d’information, voir ces nombreux dossiers sur le mariage.