La reforme fiscale et l’investissement en Malraux : explication

Avec la parution du projet de loi des Finances 2013, de nombreux dispositifs ont été modifié. Le Scellier sera remplacer par une loi Duflot, les SOFICA font partit des niches fiscales plafonnées à 10 000 euros… Mais le dispositif Malraux, lui, reste inchangé !

Ces réformes nous sont annoncées au fur et à mesure, et peu à peu, on comprend que la fiscalité des français durcit. Avec les nouvelles tranches marginales d’imposition à 45% et 75%, ce sont les foyers à hauts revenus qui sont particulièrement touchés par ces réformes fiscales. De ce fait, nombreux sont ceux désireux de trouver des dispositifs de défiscalisations adaptés à leur situation, malheureusement, ces derniers se font de plus en plus rare.

L’année 2013

Et oui, en 2013, il sera plus compliqué de réduire son imposition. Alors si vous vous demander pourquoi, et bien c’est assez simple à comprendre, il y a 2 raisons principales à cela : d’une part, la fin du Scellier (très bientôt remplacé par une loi Duflot qui peine à voir le jour) ; et de l’autre, une révision à la baisse du plafond des défiscalisations des particuliers. Ce dernier ne sera plus que de 10 000 euros en 2013 alors qu’il était de 18 000 euros + 4% du revenu net imposable en 2012 (il ne nous reste plus beaucoup de temps !).

Si ces réformes semblent noircir le tableau de la défiscalisation, certains dispositifs lui redonnent un peu d’éclat. C’est le cas du Malraux qui n’a pas été touché par les réformes du projet de loi des Finances.

Alors qu’est-ce que ce dispositif Malraux (scpi) ? Ce dernier a été créé pour faciliter la modernisation et rénovation des bâtiments anciens. Lorsque que le propriétaire d’un bien immobilier ancien y fait des travaux de rénovations et loue ce logement dans l’année (les 12 prochains mois) suivant la fin de ces travaux, alors, grâce au dispositif Malraux, il peut bénéficier d’avantages fiscaux. Le propriétaire peut bénéficier d’une réduction de 30% de la quote part des travaux, soit une réduction immédiate de 19,6% du montant investit, ces pourcentages varient en fonction de l’emplacement du bien.

De plus, si le propriétaire a financé son investissement par un emprunt, il peut déduire les intérêts de ce dernier des loyers qu’il perçoit par la location de son bien.

Les avantages fiscaux du dispositif Malraux, couplés à la déduction des intérêts d’un emprunt finançant cet investissement, constituent donc pour le particulier une belle opportunité de réduire son imposition !